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Le webmarketing chez Rocher Blanc : stratégie et créativité

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Par A.F .
Responsable Développement Digital et Évènementiel
Nous avons eu le plaisir d’échanger avec Margaux, chargée de webmarketing chez Rocher Blanc, l’agence digitale monégasque du groupe Inforca, dédiée aux TPE et PME. Véritable couteau suisse du digital, experte en SEO, SEA, SMA, community management et création d’identité visuelle, Margaux partage avec passion et transparence son parcours, ses projets et sa vision du métier.
Publié le 11 juin 2025

Bonjour Margaux ! Peux-tu nous présenter ton rôle chez Rocher Blanc et ce qui t’a amené à te spécialiser dans la visibilité digitale ?

Bonjour Alisée ! Je suis chargée de webmarketing chez Rocher Blanc. Mon rôle consiste à optimiser la visibilité digitale de nos clients, que ce soit via les réseaux sociaux, le référencement naturel (SEO), le référencement payant (Google Ads), ou encore la publicité sur les réseaux sociaux (SMA), entre autres !

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À gauche : Margaux, Chargée de webmarketing chez Rocher Blanc.

Je travaille principalement sur Facebook, Pinterest, Instagram, LinkedIn, et parfois TikTok. À l’origine, j’ai suivi un BTS Tourisme, avec l’idée de travailler dans l’événementiel ou l’aérien. J’ai ensuite poursuivi avec un bachelor en événementiel, qui comprenait une forte dimension communication, avant d’enchaîner avec un master en communication digitale.

Ce qui, au départ, n’était qu’un simple bagage d’études est rapidement devenu une vraie passion.

On m’a souvent dit que la communication était un secteur bouché, mais il existe une telle diversité de métiers dans ce domaine que j’y ai trouvé ma place… et mon équilibre.

Tu évoques une montée progressive vers le digital. Y a-t-il des projets concrets dans ce domaine qui t’ont particulièrement marquée depuis ton arrivée chez Rocher Blanc ?

Il y a un client historique : la Boucherie Agricole à Cannes. On travaille ensemble depuis longtemps, et j’apprécie beaucoup leur ouverture d’esprit et leur gentillesse. Ils sont toujours partants pour tester de nouvelles idées.

Par exemple, pour le poisson d’avril, on a annoncé une « viande végétale » : les clients sont venus en boutique en parler, preuve que le digital a un vrai impact concret.

Je suis aussi fière de notre collaboration avec Doriane Bijoux : une belle marque avec une belle direction. On a mené ensemble des campagnes Pinterest à partir de zéro, avec de très bons résultats.

Avec tous ces canaux à gérer, comment t’organises-tu pour rester efficace au quotidien en jonglant entre le SEO, SEA, SMA et community management ?

Il existe beaucoup d’outils de programmation. Personnellement j’utilise Sendible. Aussi, je bloque des plages horaires pour chaque client. Pour le SEO, j’essaie de prendre de l’avance et je me sers de l’IA (comme Gemini ou ChatGPT) pour la recherche de thématiques, surtout pour les secteurs techniques dans lesquels on trouve difficilement des ressources comme le BTP qui n’est pas mon domaine de prédilection.

Je fais aussi beaucoup de captation de contenu : shooting photo, rendez-vous clients… J’envoie des « feeds » à valider plusieurs semaines à l’avance.

Il ne s’agit pas juste de publier des images : il y a toute une stratégie derrière.

ITW Inforca Doriane Bijoux

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Tu évoques l’importance de la veille dans ce métier en perpétuelle évolution. Comment restes-tu à jour sans te laisser déborder ?

Plus qu’une tendance, la capacité d’adaptation est primordiale. Les réseaux sociaux évoluent à toute vitesse. Si tu es trop en avance, ça ne prend pas. Si tu es trop en retard… eh bien, tu es trop en retard.

Il faut faire une veille constante, même si ce n’est pas évident dans des emplois du temps chargés. Beaucoup de personnes pensent que mon métier consiste à scroller sur TikTok et Instagram… mais non. Il faut s’imposer des temps de veille : consulter des sources comme le Blog du Modérateur, suivre les bons comptes sur Linkedin et X (ex-Twitter) et toujours vérifier les sources évidemment.
De l’extérieur, ça peut paraître futile, mais sans ça, on ne peut pas bien faire notre métier.

Tu insistes sur la nécessité de s’adapter aux tendances en continu. Est-ce que ce besoin de réinvention permanente a influencé ta façon de créer visuellement ?

Au cours de mes différentes expériences professionnelles (notamment en tant que graphiste en freelance), je me suis vite rendu compte que l’esthétique seule ne suffit pas. Il faut la relier aux tendances du moment. Par exemple, le beige minimaliste était à la mode l’an dernier. Aujourd’hui, ce sont les couleurs vives, les gifs, les éléments animés…

Il faut suivre ces codes si on veut que nos contenus fonctionnent. Sinon, pas de retombées, pas d’engagement, et pas de conversion.

L’esthétique doit servir la performance.

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Et dans ce contexte où chaque univers visuel est différent, quels sont les défis les plus complexes que tu rencontres au quotidien dans la gestion des campagnes ?

  • La diversité des clients : passer de la lithothérapie au BTP en passant par une boucherie demande de switcher sans cesse d’univers, de ton, de visuel…
  • La perception du métier : beaucoup pensent qu’il suffit de publier trois posts, comme ils le font sur leurs réseaux perso, pour réussir en communication digitale. Du coup, certains estiment pouvoir le gérer en interne, sans voir le travail réel que ça implique : storytelling, stratégie, création de visuels, analyse des KPIs, etc.
  • Le manque de budget et de compréhension : certains clients veulent de la visibilité immédiate sans shooting, sans branding, avec peu de budget… Ils ne voient pas que sur des secteurs concurrentiels, les campagnes coûtent cher pour émerger face aux géants (Shein, Temu, etc.).
  • Le manque d’humanisation : aujourd’hui, les marques qui fonctionnent ont un visage. Mais beaucoup de clients n’osent pas se montrer…  et je le respecte ! Dans ce cas il faut réfléchir à un moyen détourner d’humaniser le contenu via des trends, des mascottes… Pourtant, les gens veulent voir des humains, pas juste un produit. C’est le storytelling qui touche.

L’IA et les nouveaux outils transforment le métier. Comment envisages-tu ton rôle demain ?

L’arrivée de l’IA est une opportunité indéniable. Couplée à nos compétences et à notre expertise, elle permet aux métiers du web d’accéder à un panel d’actions et de connaissances décuplé. Loin de remplacer notre travail, elle l’amplifie : certaines tâches peuvent être automatisées ou accélérées, ce qui nous laisse plus de temps pour approfondir nos expertises, nous former en continu, ou nous concentrer sur des missions à plus forte valeur ajoutée.

Mon rôle évolue déjà beaucoup : quand j’ai commencé, j’écrivais des articles de 1000 mots sur le BTP sans aucun outil. Aujourd’hui avec des outils d’intelligence artificielle adéquats, c’est plus fluide, plus rapide et plus pertinent.

À terme, je pense que les experts du digital vont devenir encore plus pointus, et que chacun devra se spécialiser davantage, tout en gardant une agilité créative.

Merci Margaux pour cette interview passionnante. Pour conclure, en quoi ton quotidien a-t-il évolué depuis que Rocher Blanc a rejoint Inforca ?

D’abord, des moyens techniques : on a accès à des outils plus puissants, à du nouveau matériel, à des logiciels plus onéreux qu’avant. Ça change tout dans mon travail !

Ensuite, une vraie synergie humaine : je travaille désormais avec plus de collègues. On peut se répartir la charge, échanger des idées, demander conseil (Romain sur le SEO, par exemple).

Quand on est trois dans une structure, on tourne vite en rond. Là, il y a un nouvel élan, une dynamique positive, et un vrai partage d’expertise entre Rocher Blanc et Inforca.

Propos recueillis par Alisée, Responsable Développement Digital et Événementiel chez Inforca, auprès de Margaux, Chargée de webmarketing chez Rocher Blanc.

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